Mme Marie-Pierre de la Gontrie . Je voudrais d’abord dire mon regret que le Premier ministre n’ait pas souhaité s’exprimer sur un sujet qui va bien au-delà des compétences de la garde des sceaux. En effet, je ne l’ai pas interrogé sur une affaire judiciaire, même si, madame la garde des sceaux, après la tribune que vous avez commise au mois de septembre afin de tenter de faire en sorte que la commission d’enquête du Sénat n’auditionne pas M. Benalla, je pense que votre conception en matière de séparation des pouvoirs est assez variable.