Ce n’est pas la peine de crier, on débat gentiment ! D’ailleurs, je vous rappelle juste des faits que vous connaissez, ils sont historiques.
La raison qui emporte mon adhésion, c’est le financement des activités futures d’ADP.
Aéroport de Paris a de très gros besoins de financement – tout le monde le comprend. Or l’État actionnaire, excusez-moi de le dire, monsieur le ministre, n’est pas si pécunieux que cela et il ne peut pas trop apporter au pot. Il nous faut donc disposer des moyens permettant de développer les fonds propres d’ADP, il faut faire face à l’internationalisation, qui est déjà très engagée et dans laquelle ADP joue d’ailleurs un rôle important.
J’ajoute que l’État, me semble-t-il, garde les moyens de contrôle, notamment la fixation du prix des péages et leur révision non pas ad libitum, comme cela a été le cas à mauvais escient pour les autoroutes, mais tous les cinq ans.
Enfin, s’il y a évidemment un monopole en apparence, déplacer les activités de Roissy à Schiphol ou à Bruxelles, ce n’est pas très difficile. Pensez-y !