Intervention de Bruno Le Maire

Réunion du 5 février 2019 à 14h30
Croissance et transformation des entreprises — Article 44

Bruno Le Maire :

… dont le nombre de passagers a été multiplié par dix-sept en vingt ans et qui offre des solutions alternatives aux passagers français.

Monsieur Michel Vaspart, je viens de répondre sur le monopole, mais vous m’avez également interrogé sur les deux caisses. Il s’agit d’un principe fondamental, et il me semble que le président d’Aéroports de Paris, Augustin de Romanet, vous a présenté ses arguments pour le maintenir. J’y souscris totalement, car il s’agit d’un principe de saine gestion.

Quand les caisses sont mêlées, les activités les moins rentables sont financées par les activités les plus rentables, selon un système de vases communicants, ce qui empêche de faire les économies nécessaires pour que les premières gagnent en efficacité. On me dit que cela pousse à l’augmentation des tarifs, mais les tarifs aéroportuaires de Londres, qui fonctionne avec une caisse unique, ont davantage augmenté au cours des dix dernières années que ceux d’Aéroports de Paris.

Sur la base de l’expérience et d’un principe de bonne gestion, je considère qu’il est préférable de maintenir des caisses séparées entre les activités aéroportuaires et les activités commerciales, sinon les unes financent les autres sans que ces dernières fassent les nécessaires efforts d’économies et de compétitivité.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion