Il est défavorable.
D’abord, le débat a permis d’écarter des comparaisons infondées. Ainsi, tel est le cas de la comparaison entre la cession des autoroutes et celle des actifs de l’État dans Aéroports de Paris.
Ensuite, il a montré que nous vous proposons une opération originale, dans laquelle toutes les garanties d’encadrement par l’État sont apportées.
En effet, le contrat de régulation économique définit les tarifs aéroportuaires sous le contrôle de l’État, ce qui, monsieur Bourquin, rassurera les compagnies aériennes, que la situation actuelle ne tranquillise pas. L’autorité de régulation indépendante est renforcée, et le cahier des charges qui encadre l’opération sera revu tous les dix ans. Enfin, il est garanti que cet actif, que vous jugez stratégique, reviendra dans soixante-dix ans dans le giron de l’État, alors que si le statu quo est maintenu, il resterait à 49, 6 % la possession d’acteurs privés.