Ce n’est pas le jour et la nuit. L’important est d’avoir des équipes qui savent gérer correctement un aéroport stratégique tel que celui-là, qu’il soit privé, comme c’est le cas actuellement, ou aux mains d’un autre concessionnaire à l’avenir, par le biais d’une DSP.
Ce qui me chagrine, monsieur le ministre, c’est qu’il faut parvenir à équilibrer la DSP sur soixante-dix ans. Il peut y avoir des accidents d’avion – on ne les souhaite pas bien entendu –, des valises qui explosent. On va séparer l’activité cargo de l’activité passagers, prévoir des vols différents ; un autre gouvernement interdira les vols la nuit, et la DSP ne sera plus respectée ; il n’y aura plus d’équilibre. En plus, avec la double caisse, l’État continuera à payer pour parvenir à l’équilibre si jamais un drame survient, tandis que le concessionnaire privé continuera à toucher des dividendes.