Intervention de Nelly Tocqueville

Mission d'information sur la gestion des risques climatiques — Réunion du 22 janvier 2019 à 15h30
Réunion constitutive

Photo de Nelly TocquevilleNelly Tocqueville :

Dans mon département, nous sommes éligibles au fonds Barnier pour l'érosion rocheuse ; dans le cas de l'immeuble du Signal, il s'agit d'érosion sableuse, de sorte que le recours au fonds Barnier n'est pas possible. Il faudrait travailler la question.

Les épisodes violents très localisés sur le territoire sont un autre sujet auquel nous pourrions nous intéresser. Dans ma commune, une coulée de boue très importante a affecté deux habitations. Une tornade de trois kilomètres de large a également tout balayé sur son passage avec les mêmes conséquences pour les personnes et pour les biens que s'il s'était agi d'une tornade très importante. Or, je n'ai jamais pu faire reconnaître l'état de catastrophe naturelle, car l'événement était très localisé. Il faudrait ouvrir une réflexion sur ces épisodes climatiques de plus en plus violents, mais aussi de plus en plus localisés. Les élus sont démunis pour recourir au fonds Barnier, car les critères d'éligibilité exigent un périmètre d'une certaine ampleur ainsi que des dégâts importants. Il n'en reste pas moins qu'un horticulteur de ma commune a dû déposer le bilan, car toute son installation avait été dévastée. C'était l'investissement d'une vie.

Enfin, peut-on envisager une aide pour les élus des toutes petites communes ? À moins de pouvoir recourir au service juridique de l'intercommunalité, ces élus se retrouvent piégés face aux complexités administratives et finissent bien involontairement par être traduits en justice, avec les conséquences dramatiques qui s'ensuivent.

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