Concernant l'héroïne, selon le baromètre Santé publique France on reste sur des niveaux de consommation stables, autour de 0,2 %. En revanche, vous avez raison, le dispositif d'observation territoriale fait apparaître deux pics de diffusions nouveaux qui se font effectivement via les Alpes ; c'est ce que l'on dénomme les filières albanaises. Il y a des reconfigurations des trafics eux-mêmes très mobiles. On note la même chose sur la région toulousaine tandis que le nord de la France et la région parisienne (plutôt au Nord) restent touchés. Nous finalisons un rapport pour le ministère de l'intérieur sur la configuration des trafics d'héroïne.