Intervention de Georges Chapouthier

Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques — Réunion du 17 janvier 2019 à 9h00
Audition publique sur l'utilisation des animaux en recherche et les alternatives à l'expérimentation animale : état des lieux et perspectives

Georges Chapouthier :

Ces formations sont excellentes, c'est très bien qu'elles existent. Pensez-vous qu'après ces formations, le degré de sensibilisation des praticiens à l'éthique soit suffisant ? Une fois qu'ils ont suivi ces formations, considèrent-ils l'animal en tant qu'être sensible devant être protégé, et non pas comme un « petit bout de thèse » ? Ne faudrait-il pas augmenter la quantité de formations à l'éthique ?

Pr. Hélène Combrisson. - Plusieurs réponses. Premièrement, la sensibilité de l'ensemble de notre société a évolué, les gens qui se dirigent vers l'expérimentation animale sont comme tout le monde. Lorsqu'ils arrivent, ils sont déjà beaucoup plus sensibilisés qu'il y a trente ans. Deuxièmement, ce sont de jeunes chercheurs qui viennent aujourd'hui dans ces formations, très tôt dans leur cursus, alors qu'auparavant les chercheurs qui commençaient à se former à l'éthique dans ce domaine étaient cinquantenaires. Enfin, les responsables pédagogiques sont vraiment très sensibilisés à tout cela.

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