Je confirme ce que disait Ivan Balansard sur l'approche intégrée, en particulier au niveau des comités d'éthique. La question du remplacement, de la méthode substitutive, est réellement posée. Les chercheurs sont questionnés sur leurs projets : quelles sont les méthodes substitutives ? Qu'est-ce qui leur a permis de justifier de passer à l'animal ? Que comptent-ils faire après pour remplacer le modèle animal ?
Nous avons des scientifiques dans les comités d'éthique, c'est réglementaire, et tous nos scientifiques ont des approches in vitro et in vivo. Les 3 R, ce n'est pas une science en soi : on n'est pas « docteur en 3 R ». Nous avons des mathématiciens, des biochimistes, des cliniciens, tous les profils. Ce qui compte, c'est d'avoir cette richesse au niveau des comités d'éthique. Les scientifiques se challengent et je peux vous assurer qu'ils ne se font pas de cadeaux ; cela permet de faire avancer le débat.