Le grand débat national tel qu’il a été voulu par le Président de la République permet à nos concitoyens de débattre de questions importantes pour leur avenir ayant trait à la fiscalité, à l’organisation de l’État, à la démocratie et à la citoyenneté ou à la transition écologique. Au moment où nous parlons, monsieur le sénateur, plus de 4 000 réunions ont déjà eu lieu, plus de 700 000 contributions ont été déposées sur le site. §
Je crois donc, monsieur le sénateur, qu’il convient de laisser ces débats se dérouler. Vous le savez, le Président de la République et le Gouvernement sont à l’écoute des Français. §Mais oui ! J’ai moi-même eu l’occasion de me rendre dans une petite commune du Tarn, à Giroussens, où les gens se respectaient et évoquaient, dans le calme et la fermeté, ce qui traçait, pour eux, les lignes directrices de leur avenir.
Une fois ce grand débat achevé, il faudra en tirer les conséquences, cela a été clairement dit, de manière précise et concrète. Il appartiendra alors au chef de l’État et au chef du Gouvernement de faire les choix qui s’imposeront.
Monsieur le ministre Karoutchi, je connais trop votre engagement gaulliste et votre attachement aux institutions de la Ve République…