Monsieur Fabien Gay, je ne reviens pas sur votre PEL, je voudrais juste rappeler, sur la question importante des dividendes, que nous avons, d’un côté, des dividendes susceptibles de varier de 10 % à 17 % d’une année à l’autre et, de l’autre côté, un fonds placé à 2, 5 % qui garantit rentabilité et sécurité pour l’innovation de rupture.
Monsieur Martial Bourquin, vous avez développé un argumentaire qui a été repris par beaucoup d’autres sénateurs sur le monopole d’État. Il ne me semble pas qu’Aéroports de Paris soit un monopole d’État et je conteste l’idée même qu’il s’agisse d’un monopole. En effet, le secteur a été libéralisé et cet établissement est soumis à la concurrence d’autres grands aéroports internationaux pour les voyages long-courriers, tels que Francfort, Londres ou Amsterdam. Les compagnies aériennes choisissent l’aéroport le plus opportun pour elles en termes de redevances, de tarifs, d’accessibilité et de services rendus. Il y a bien une concurrence sur les vols internationaux et donc pas de monopole de Charles-de-Gaulle, l’aéroport de Paris.