Intervention de Lana Tetuanui

Réunion du 13 février 2019 à 14h30
Polynésie française : modification du statut d'autonomie et dispositions institutionnelles — Discussion d'un projet de loi organique et d'un projet de loi dans les textes de la commission

Photo de Lana TetuanuiLana Tetuanui :

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, ia ora na !

Notre nouveau calendrier parlementaire a permis une inscription avancée du projet de loi organique portant modification du statut d’autonomie de la Polynésie française et du projet de loi portant diverses dispositions institutionnelles en Polynésie française.

Aussi, mon collègue Nuihau Laurey, l’ensemble de la délégation des autorités polynésiennes présente en tribune officielle – je veux saluer le président de la Polynésie française, le président de l’assemblée de la Polynésie française et les députés qui l’accompagnent – et moi-même tenons à remercier avant tout le président du Sénat, Gérard Larcher, et à saluer le président de mon groupe, Hervé Marseille, ainsi que l’ensemble des présidents de groupe du Sénat de leur écoute attentive lors de nos différentes rencontres.

Mes chers collègues, vous avez pu mesurer toute l’importance que ces nouvelles dispositions législatives revêtent pour le bon fonctionnement de nos institutions en Polynésie française, collectivité d’outre-mer régie par l’article 74 de la Constitution.

Je tiens également à saluer et à remercier tout particulièrement le président et l’ensemble de mes collègues de la commission des lois, ainsi que les administrateurs, et bien sûr notre éminent rapporteur, Mathieu Darnaud, de l’excellence de leurs travaux et de toutes les heures de travail qu’ils ont bien voulu consacrer à l’étude de ces deux projets de loi.

Je salue aussi vos efforts et votre implication personnelle et sans relâche, madame la ministre, pendant tous les échanges que nous avons eus. Je remercie également, à travers vous, la garde des sceaux, Mme Belloubet, les ministres Gérald Darmanin et Sébastien Lecornu.

Bien sûr, je veux faire un focus sur les contributions des collaborateurs de tous les ministères, qui n’ont surtout pas ménagé leurs efforts pour pouvoir aboutir à un texte assez équilibré, mais plus ou moins satisfaisant.

Oui, madame la ministre, nous nous sentons quand même un peu frustrés…

« C’est aller fort de café », me dira-t-on peut-être. Certes !

Je m’attellerai tout d’abord à reconnaître les avancées positives pour notre collectivité, conformément aux vœux de nos élus, toutes institutions confondues : le gouvernement, l’assemblée, le Conseil économique, social et culturel, et bien sûr nos communes. Que chacun d’entre vous en soit remercié. Mais à quel prix ?

Alors, il me semble opportun de profiter de cette tribune – nous faisons tous de la politique et nous aurons des comptes à rendre à tous ceux qui nous ont fait confiance là-bas, au pays – pour dénoncer ici quelques prises de position du gouvernement central que nous n’arrivons toujours pas à comprendre.

On nous a souvent brandi le chiffon noir de l’article 40, voire le contexte national actuel.

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