Je rappelle qu'un groupe de travail a été créé sur les biocarburants. La filière représente 20 000 à 30 000 emplois en France.
L'aide de 61 milliards d'euros versée dans l'Union européenne aux sources renouvelables intermittentes ne doit être qu'une aide à l'amorçage pour diversifier le mix énergétique, mais on ne pourra continuer comme cela : le modèle devra s'équilibrer à terme. En France, nous avons la chance d'avoir un socle électronucléaire qui nous permet de bénéficier d'une énergie peu coûteuse. C'est un authentique avantage compétitif. Je me félicite que notre programmation énergétique soit revenue à plus de réalisme dans un domaine où notre expertise est reconnue, même si le coût de l'EPR explose car, pendant 50 ans, nous n'avons plus construit de centrales et les entreprises ne savent plus le faire.
Dans un monde à la concurrence exacerbée, il ne faut pas laisser tomber les filières offrant un avantage compétitif !