Nous comprenons tous l'urgence de la situation à Mayotte, ainsi que les appréciations pragmatiques et politiques sur l'échéance du 1er mars. Toutefois, cela ne saurait conduire à déclarer irrecevables des amendements portant sur des sujets liés à la question du droit des étrangers à Mayotte. À trop vouloir accélérer les débats, on risque de réitérer les erreurs commises l'année dernière. Je demande au rapporteur de bien peser sa décision de déclarer irrecevables des amendements au titre de l'article 45 de la Constitution, alors que ceux-ci permettraient de nourrir le débat politique.