Monsieur le président, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, je suis heureuse que cette proposition de loi ait été adoptée à la quasi-unanimité et vous en remercie tous. Il me semble important que l’on avance, même si c’est à petits pas… Mais nous savons qu’ici c’est ainsi que les choses se font, et je vais finir par m’y habituer !
On a évoqué bien sûr les malades, et c’est important, particulièrement lorsqu’il s’agit d’enfants, car nous en parlons avec beaucoup plus d’émotion, qu’ils soient atteints d’un cancer ou d’un handicap.
Je tiens aussi à souligner les difficultés psychologiques que peuvent rencontrer les parents. J’évoquerai la proposition de loi, que j’ai déposée, visant à favoriser la reconnaissance des proches aidants, car tous ces parents sont aidants et vivent une épreuve psychologique dramatique. Personne ne demande à avoir un enfant atteint d’une grave maladie ou d’un handicap. Il faut savoir ce qu’ils vivent psychologiquement, parfois pendant des années, même quand l’enfant devient adulte.
La balle est dans votre camp, monsieur le secrétaire d’État. J’espère que nous irons de l’avant avec cette proposition de loi qui me touche beaucoup et qui est importante pour moi – vous savez pourquoi. Avançons ensemble ! Je vous remercie de votre écoute.