Monsieur le président, madame la secrétaire d’État, mes chers collègues, je salue moi aussi l’initiative du groupe du RDSE, car il s’agit d’un dossier d’avenir.
Au nom du groupe Les Indépendants – République et territoires, je souhaite vous faire part de nos réflexions sur l’hydrogène en tant que vecteur d’énergie d’avenir.
La molécule d’hydrogène a de nombreuses qualités. Il a souvent été question de sa vertu écologique : son utilisation ne pollue pas. On peut aussi rappeler son très bon rendement énergétique : en préparant cette intervention, j’ai ainsi appris qu’un kilogramme d’hydrogène pouvait délivrer presque trois fois plus d’énergie qu’un kilogramme d’essence. C’est d’ailleurs grâce à l’hydrogène que le lanceur Ariane 5 met en orbite les satellites.
En outre, cette molécule apparaît de plus en plus pertinente comme source d’électricité. Associée à une pile à combustible, elle remplit le rôle de batterie, ce dans tous les domaines, du transport jusqu’à l’habitation.
De plus, divers projets sont en cours dans les secteurs du transport maritime et aérien, notamment grâce à une entreprise très importante, la société Safran.
En matière ferroviaire, le premier train commercial à hydrogène, construit par un constructeur français, Alstom, circule déjà en Allemagne. Pourquoi ne circule-t-il pas encore en France ? On peut se poser la question.
Guillaume Pepy, président-directeur général de la SNCF, a indiqué le 5 décembre dernier que la SNCF souhaitait sortir du diesel à l’horizon 2035 ! Pourquoi est-ce si long ? Va-t-on vivre encore seize ans sous le règne du diesel sale et des particules fines ? C’est une autre question…