Je suis d’accord avec vous, la couverture en téléphonie mobile s’améliore ; elle est importante. Il s’agit, il est vrai, de territoires de montagne difficiles.
Permettez-moi de souligner l’importance de ma question, la diversité des approches des services publics autres que le numérique. Vous avez parlé de l’humain. Mais je tiens quand même à rappeler – je rejoins là ma collègue Anne-Catherine Loisier – que, dans mon département, nombre de services publics ont disparu à cause de suppressions de postes. Il n’y a plus d’accueil ; les gens téléphonent, mais n’obtiennent plus personne ou sont mis en relation avec un répondeur pendant un long moment. On a mis la charrue avant les bœufs. On n’a pas conservé d’accueil, et les personnes se sentent complètement à l’abandon : elles ne savent plus comment faire pour obtenir une carte grise, une carte nationale d’identité, un passeport. D’ailleurs, vous verriez l’attente… C’est une véritable question.