Cette réforme était attendue, sinon souhaitée. Le Sénat a déjà travaillé sur une évolution de la T2A. Si la notion de parcours de soin et la notion de critères de qualité recueillent l'adhésion générale, on se heurte très vite aux questions pratiques. Vous avez indiqué que les forfaits étaient monoprofessionnels, sauf pour l'article 51. J'imagine que les expérimentations en cours sont pluriprofessionnelles pour le diabète et pour l'insuffisance rénale chronique. Quoi qu'il en soit, le forfait n'est-il pas très limité lorsqu'il reste monoprofessionnel ?
Par ailleurs, cette réforme va bousculer les habitudes et perturber le travail de l'hôpital. Il y aura des gains, mais aussi des dépenses supplémentaires. Une telle réforme peut-elle se dérouler sans une incitation des professionnels chargés de la mettre en oeuvre ? Comme l'ont rappelé mes collègues, l'hôpital est aujourd'hui en souffrance. On imagine mal qu'il puisse subir une réforme d'ampleur sans moyens supplémentaires.
Ma dernière question porte sur la psychiatrie, car mon département est largement sous doté en la matière. Les nouveaux modes de paiement devant partir des besoins, la psychiatrie nécessitera un effort tout particulier dans les années à venir.