Je suis troublé et partage un certain nombre d'observations qui ont été faites. Je trouverais dommage que la publication de ce rapport fasse l'objet d'un vote de fracture. Ce n'est pas là l'esprit des travaux de notre commission. Nous aimons tous la Turquie, mais nous touchons là les limites de notre esprit de tolérance. Même si la Realpolitik peut s'avérer nécessaire, la situation turque constitue une menace pour nos valeurs démocratiques et il faut le dire plus fermement. Serait-il possible, comme Benoît Huré nous y invite, de compléter ce rapport avec des arguments plus fermes, afin d'éviter ce vote de fracture dans notre commission, tant il me semble que nous ne sommes pas mûrs pour l'adopter dans sa forme actuelle ?