Intervention de Cédric Villani

Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques — Réunion du 14 février 2019 à 9h40
Examen d'une note scientifique sur les accélérateurs de particules

Cédric Villani, député, premier vice-président de l'Office :

J'ai insisté sur le fait que les grands accélérateurs étaient très inégalement répartis dans le monde. Nous avions réalisé une cartographie, mais la diversité est si grande qu'il est difficile de mettre un curseur. Il est très important de souligner que derrière ces grands projets, une communauté entière est attirée. C'est l'un des grands enjeux dans les équipements synchrotron en particulier. Celui installé au Brésil avait été l'occasion d'une importante campagne pour faire revenir les membres de la diaspora scientifique brésilienne. Pour cette raison également, la communauté internationale est mobilisée pour un grand projet en Afrique.

Le projet du Moyen-Orient est emblématique, car il permet la collaboration et la coexistence de nationalités variées dans un contexte très sensible.

Professeur Sydney Galès. - Il existe 26 000 accélérateurs dans le monde, dont 220 pour la recherche fondamentale et 70 pour les soins du cancer. Une cinquantaine d'entre eux sont des synchrotrons pour la lumière, avec des applications liées à la lumière. Pour revenir au projet SARAF, il se trouve qu'entre 2005 et 2011, j'étais directeur du GANIL à Caen, qui portait le projet SPIRALE 2 d'accélérateur supraconducteur. SARAF est dérivé de SPIRALE 2. J'ai personnellement voyagé et implanté les premières étapes de cette collaboration avec Israël. SARAF est un petit accélérateur de cinquante mètres de long et un de 20 millions d'euros, avec une équipe relativement restreinte mais à la pointe de la technologie.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion