La présente proposition de loi a pour mérite de placer au cœur de nos débats la question, cruciale, du rôle et de l’avenir de nos associations. Reconnaissons-le, c’est une bonne chose.
On comprend aisément aussi que cette proposition de loi vise à envoyer un signal, certes modeste, mais un signal tout de même, aux associations, qui ont dû faire face aux effets collatéraux de la politique du Gouvernement.
Je veux principalement parler, bien sûr, des 120 000 contrats aidés supprimés en un an et de la brutalité avec laquelle ces suppressions ont été opérées.
Je pense aussi à la suppression de la réserve parlementaire. Est-il besoin de rappeler que la loi de finances pour 2018 a affecté, à titre de compensation, 25 millions d’euros au Fonds pour le développement de la vie associative, quand la réserve parlementaire consacrait 45 millions d’euros aux associations ? Le compte n’y est évidemment pas !