Nous sommes tous d’accord pour dire que l’objet et le sens même d’un stage est de permettre aux jeunes d’acquérir des connaissances et des compétences, et non de répondre aux besoins d’une structure en matière de main-d’œuvre. Pour cela, il existe d’autres dispositifs comme l’emploi ou le service civique, par exemple.
On a prévu un meilleur encadrement des stages, afin justement d’en garantir la qualité, de permettre aux jeunes de vivre une expérience et de les aider à apprendre des choses. Le Gouvernement souhaite en rester à l’équilibre qui a été trouvé.
Je comprends que des problèmes puissent subsister. C’est le cas du tourisme volontaire en Île-de-France dont vous parliez précédemment, monsieur Karoutchi. Pour ma part, je pense que le service national universel et les missions d’intérêt général que pourront proposer les collectivités locales sur une période de quinze jours permettront de répondre au besoin spécifique que vous évoquiez, celui de ses jeunes qui viennent conseiller et orienter des touristes. Je pense qu’il est inutile de revoir les modalités d’encadrement des stages pour cette raison particulière.
Par ailleurs, je travaille beaucoup avec le mouvement associatif : à aucun moment, il ne m’a fait part d’une telle demande.
Je suis donc favorable à cet amendement de suppression de l’article.