Je comprends bien les arguments de notre collègue du groupe CRCE.
Cela étant, qu’est-ce qui concurrence réellement les créations d’emploi ? Les stages très courts ou les stages longs ? Qu’est-ce qui nuit à l’emploi en réalité ? Les stages de six mois et plus proposés par les entreprises ou les associations, alors qu’ils pourraient assez logiquement être transformés en emplois, ou les « stages d’été », autrement dit les stages courts, d’une durée d’un mois ? La réalité n’est pas forcément telle que vous la décrivez dans les propos structurés que vous tenez, monsieur le secrétaire d’État.
Pour moi, il est évident qu’il faut favoriser les stages courts, afin que nos étudiants et nos jeunes puissent être bien encadrés et formés, sans pour autant que leurs stages entrent en compétition avec de vrais emplois.
Vous ne créerez pas d’emplois de volontaire du tourisme à l’année ! Un volontaire du tourisme peut travailler au mois de juillet, mais que voulez-vous qu’il fasse au mois de décembre ? Ce que je dis me semble tellement évident et simple que je ne comprends même pas pourquoi le Gouvernement ne s’empresse pas de me dire qu’il s’agit d’un excellent article et d’y être favorable !