En 2019, nous fêtons les trente ans de l’adoption de la convention internationale des droits de l’enfant. En vertu de ce texte, « les États prennent toutes les mesures législatives, administratives, sociales et éducatives appropriées pour protéger l’enfant contre toute forme de violence, d’atteinte ou de brutalités physiques ou mentales, d’abandon ou de négligence, de mauvais traitements, pendant qu’il est sous la garde de ses parents ou de l’un d’eux, de son ou de ses représentants légaux ou de toute autre personne à qui il est confié. »
Plus que tout, l’enfant a le droit de se sentir en sécurité dans les lieux qui l’accueillent ; de par sa dépendance et sa vulnérabilité, il devrait être particulièrement protégé. En ce sens, le cadre de la famille ou de tout autre lieu d’accueil se doit d’être sécurisant et empreint d’un climat de confiance.
L’un des axes d’intervention consiste à doter les parents de repères éducatifs et comportementaux répondant aux besoins de leur enfant et l’aidant à se prémunir de difficultés affectives ou sociales ultérieures.
Cette action de prévention doit passer par la sensibilisation de tout professionnel étant partie prenante de la vie de l’enfant. Parce qu’ils accueillent à leur domicile des enfants dès l’âge de deux mois et demi, les assistants maternels doivent impérativement connaître les conséquences des violences éducatives ordinaires sur le développement cognitif et émotionnel de l’enfant ; ils doivent également être formés à la détection de ces violences.
Aussi, cet amendement vise à inscrire l’objectif de prévention des violences éducatives ordinaires dans les prérequis de la formation d’assistant maternel.