Merci à tous. Je serai très bref, donc frustrant.
Oui à la continuité et à l'évaluation. J'entends dire, en ces murs, qu'il faudrait une nouvelle loi sur la protection de l'enfance. J'ai fait mon deuil d'une grande loi Taquet car j'ai bien conscience que mon rôle est de m'attaquer à la mise en oeuvre, aux pratiques, aux usages. Je l'assume totalement. C'est là que l'on sera efficace.
J'ai entendu vos propos sur l'adoption.
La seule députée que j'ai évoquée était Mme Brigitte Bourguignon. Mesdames et messieurs les sénateurs, je vous ai invité à prendre part à notre concertation.
Il n'y a pas vraiment de gouvernance aujourd'hui. Le CNPE fait face à des difficultés financières mais ses missions posent aussi problème. On ne peut pas le comparer à la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) dans le champ du handicap. Il existe beaucoup d'instances : CNPE, Groupement d'intérêt public enfance en danger (Giped), HCFEA, CNAOP... C'est assez éclaté. Je ne dis pas qu'il faut rationaliser pour faire des économies, mais pour améliorer la gouvernance. Ce sera le sujet de l'un des groupes de travail. Je prends bonne note du schéma AFA-CNAOP du président Milon. Mme Buzyn, la chancellerie et moi-même avons participé à un atelier sur la procréation médicalement assistée (PMA) ce lundi. La moitié des questions des parlementaires portait sur l'accès aux origines. On sent que c'est un sujet important.
Les départements d'outre-mer ont des spécificités. Il est difficile de dire autrement. Pour l'instant, je n'ai pas une connaissance fine des sujets mais j'ai prévu de me déplacer en Guyane et à Mayotte dans les mois qui viennent.