Intervention de Adrien Taquet

Commission des affaires sociales — Réunion du 13 mars 2019 à 9h30
Audition de M. Adrien Taquet secrétaire d'état chargé de la protection de l'enfance

Adrien Taquet, secrétaire d'État :

Il est vrai que notre société nie aux personnes handicapées le droit d'être parent. On a un problème général en France sur l'autisme.

Le Fonds d'investissement de 100 millions d'euros, dans le cadre du plan pauvreté, porte surtout sur la petite enfance et la formation des 600 000 professionnels.

Certains ont évoqué la somme de 1 800 euros pour la sortie de l'ASE ; il s'agit en réalité de 2 000 euros qui pourraient passer à 4 000 euros et portent sur la prise en charge financière de l'accompagnement. Ensuite, différents dispositifs sont déclenchés. Cette somme ne constitue pas un pécule mais le maintien d'un lien. Avant même le plan pauvreté, les Apprentis d'Auteuil avaient mis en place un dispositif similaire, qui coûte 1 600 euros par an.

J'ai noté vos propos sur l'ordre professionnel.

Sur le dépistage, un amendement au projet de loi pour une école de la confiance a fait passer le bilan de l'âge de six ans à trois ans. Nous n'avons pas décidé de qui s'en chargeait. Aujourd'hui, 40 % des bilans sont effectués par les PMI. La médecine scolaire, qui rassemble 7 000 médecins, y participe. Les infirmières n'assurent pas les bilans.

Mme Rossignol a bien posé le cadre de la problématique des enfants français en Syrie ayant encore un parent. Redisons-le : c'est une zone de guerre dont la situation est très mouvante. Les chiffres sont mal connus. Opérationnellement, ce n'est pas simple. La seule chose que je peux dire, c'est qu'en matière de terrorisme, ce n'est pas parce que l'on ne communique pas que l'on ne travaille pas et que les choses n'évoluent pas. Parfois, moins l'on en parle, plus l'on a de chances de faire avancer les dossiers.

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