Cet outil peut constituer une réponse que les sénateurs peuvent mobiliser. Des efforts ont déjà été réalisés en ce sens ; le but est de mettre à disposition des sénateurs des argumentaires pouvant être mobilisés s'ils sont pris à partie sur un sujet issu d'une fausse information. Je prends en compte cet appel à la vigilance.
Par ailleurs, le Sénat est présents sur de nombreux réseaux sociaux : Facebook, Instagram avec 25 360 abonnés (plus que l'Assemblée nationale), Snapchat (2 529 abonnés), dont l'Assemblée nationale ne dispose pas, Linked In avec 10 757 abonnés (moins que l'Assemblée nationale), et Twitter avec 408 147 abonnés (plus que l'Assemblée nationale).
La montée en puissance et l'appropriation des réseaux sociaux par le Sénat sont remarquables. En 2018, 2 000 publications sur Facebook ont été recensées. 65 infographies ludiques et bien conçues, dont les sénateurs peuvent se servir, ont été réalisées. 195 vidéos ont également été produites (sur le travail sénatorial, sur le patrimoine, etc.). Le sénateur peut les capter et les rediffuser en fonction de ses interventions et des sujets sur lesquels il travaille.
S'agissant des consultations et des espaces participatifs, deux questionnaires sur les conditions d'exercice des mandats locaux ont été publiés sur la nouvelle plateforme de consultation des élus locaux, tandis que quatre espaces participatifs pour le compte de deux commissions et trois consultations en ligne ont été mis en place.