Je salue les ONG pour le travail qu'elles effectuent et que j'ai l'occasion de voir sur le terrain. Nous pouvons néanmoins faire davantage. Des structures d'échanges et de vigilance, permettant un travail en commun avec les parlementaires, seraient extrêmement utiles. Il nous a fallu des années pour obtenir un fléchage sur les questions hommes-femmes dans l'aide au développement : les ONG - je pense en particulier à Plan International France avec qui j'ai beaucoup travaillé - ont vraiment été d'une grande aide sur ce sujet.
Le problème vient de la corruption : nous avons besoin des ONG pour exercer le contrôle, qui est notre devoir de parlementaires, mais que nous n'avons pas vraiment le temps de faire, de l'action sur le terrain.
Enfin, je voudrais vous lancer une exhortation : les ONG collaborent au rayonnement de la France, mais il faudrait qu'elles nous aident à défendre la francophonie. J'ai vu des petites écoles créées par des ONG françaises dans lesquelles l'enseignement se fait en anglais : c'est dommage ! J'espère que vous pourrez faire un effort en ce sens.