Monsieur le sénateur, vous avez raison, il existe de nombreuses aides, que vous avez citées. Pourtant, elles ne sont pas toutes lisibles ni suffisamment connues et garanties. Ainsi, le Fonds de solidarité pour le logement aide chaque année 300 000 ménages à hauteur de 250 euros environ. Ces fonds sont gérés par les conseils départementaux. J’ai également cité le chèque énergie, qui concernera bientôt 5, 8 millions de ménages, pour une moyenne d’environ 200 euros par ménage, et le CITE, qui sera, l’année prochaine, transformé en prime pour les ménages les plus modestes et fusionné avec les aides de l’ANAH.
La question posée est bien celle de la lisibilité, de la transparence et de la garantie données à toutes ces aides. C’est la raison pour laquelle nous massifions les programmes de rénovation financés par les certificats d’économie d’énergie, désormais portés par les grands énergéticiens eux-mêmes, qui sont en mesure de convaincre leurs clients du sérieux et de la réalité de ces aides.
C’est également la raison pour laquelle nous développons le programme Faire, qui est une plateforme destinée à tous les acteurs. Il doit permettre de créer un label reconnu par nos concitoyens et par les professionnels, pour porter des offres garanties par l’État et de qualité.
C’est enfin la raison pour laquelle nous travaillons, depuis la loi de 2015, en reprenant cette réflexion avec Régions de France, sur la mise en place d’un service public de l’efficacité énergétique, qui nécessite la simplification des guichets, voire le passage à un guichet unique, mais aussi la capacité à certifier l’existence de tiers de confiance, qui sont seuls capables de convaincre nos concitoyens de mener des actions de rénovation.