Monsieur le sénateur, vous m’avez interrogée sur l’ambition de la loi de programmation pluriannuelle de l’énergie. J’aimerais vous rassurer, cette dernière ne témoigne pas d’un retrait de notre ambition, bien au contraire ! Elle porte la volonté d’atteindre la neutralité carbone en 2050. C’est plus que l’objectif précédent, à savoir une division par quatre de nos émissions de gaz à effet de serre.
Je sais que ce sujet a pu donner lieu à certaines incompréhensions. C’est la raison pour laquelle nous allons clarifier ce point. La neutralité carbone en 2050 suppose une réduction de nos émissions par un facteur plus élevé que le facteur précédent, c’est-à-dire la division par quatre de nos émissions de gaz à effet de serre. Par ailleurs, nous conservons la même ambition en matière de réduction de la consommation d’énergie.
S’agissant du service public de l’efficacité énergétique, comme j’ai eu l’occasion de le dire dans mon propos introductif, il doit maintenant être mis en œuvre. Pour ce faire, nous devons travailler avec les collectivités territoriales, en particulier avec les régions.
Il est exact que nous faisons face à un empilement important d’aides. Il est donc nécessaire d’aller vers plus de simplicité et de lisibilité. En outre, de nombreux niveaux de collectivités locales interviennent. Il convient donc d’instaurer une meilleure coordination entre les régions, les départements, les communes, les intercommunalités et l’État. Tel est l’objet du travail qui commence dans trois régions pilotes. Il doit nous permettre de trouver la meilleure organisation possible au service de nos concitoyens.