Monsieur le sénateur, vous m’interrogez sur le dispositif des C2E.
Quelques chiffres, tout d’abord : entre le début de 2016 et mars 2018, les C2E ont permis de financer 146 000 interventions sur les combles ou toitures, 40 000 interventions sur les murs ou le plancher, 46 000 interventions sur des chaudières collectives, 43 000 changements de chaudière à condensation et 250 000 fenêtres. Il s’agit donc d’un dispositif massif, vous avez raison de le souligner, et il est financé de façon extensive.
Bien évidemment, ce dispositif peut toujours être amélioré, et nous y travaillons – d’ailleurs de nombreux rapports ont été récemment remis pour savoir comment augmenter son efficacité.
En ce qui concerne le contrôle, je vous rassure, les fournisseurs ont l’obligation de faire des contrôles ; ils en font sur 5 % à 10 % des programmes, et nous y veillons.
Pour ce qui touche à la transparence, le travail que nous menons actuellement sur les « coups de pouce » consiste à mettre en place une offre forfaitisée, au travers de laquelle les fournisseurs « obligés de C2E » informent les particuliers des tarifs auxquels le certificat permet de financer un changement de chaudière ou une autre opération énergétique.
Nous allons continuer de travailler à la lisibilité des C2E, et, vous avez raison, il faut rendre ce dispositif plus clair pour nos concitoyens, afin que ceux-ci puissent faire jouer le mieux possible la concurrence.