L'apparition de l'« illectronisme » date de l'examen du projet de loi pour la confiance dans l'économie numérique, et je m'associe à vos propos sur le risque d'un transfert de charges aux associations. Je note aussi que votre rapport tord le cou aux idées reçues sur les personnes les moins à l'aise avec le numérique, qui ne sont pas toujours des personnes âgées. Je citerai la chercheuse nantaise, Chantal Enguehard, qui a évoqué un système numérique inégalitaire, en partant du principe que les concepteurs sont spécialisés, mais qu'ils s'adressent à des néophytes. Ne conviendrait-il pas de mettre davantage l'usager au coeur de la conception de l'outil envisagé ? Des recherches pourraient-elles être effectuées pour réduire les inégalités d'accès aux services publics ?