Vous avez dit, monsieur le rapporteur, que l'idée avait fait son chemin et que, désormais, le pluralisme était un principe quasiment acquis. Je vous trouve bien optimiste !
Nous avons examiné ce texte en première lecture il n'y a pas si longtemps. Et voilà qu'en quelques jours l'idée d'un nécessaire pluralisme se serait tellement répandue que ce ne serait plus la peine de l'inscrire dans la loi. Quelle efficacité ! Permettez-moi d'être sceptique. N'est-ce pas une vision quelque peu idéaliste ? Et quand je dis idéaliste, j'emploie un terme plutôt sympathique.
Enfin, monsieur le rapporteur, vous avez affirmé que le bon sens nous conduirait à appliquer le pluralisme dès lors qu'il y aurait deux personnes à nommer.