Intervention de Tobias Hans

Commission des affaires européennes — Réunion du 19 mars 2019 à 15h00
Institutions européennes — Réunion conjointe avec une délégation du bundesrat de la république fédérale d'allemagne en présence du groupe interparlementaire d'amitié france-allemagne

Tobias Hans, ministre-président, président du groupe d'amitié franco-allemand (Sarre) :

Merci pour votre accueil chaleureux, qui illustre la très grande amitié entre nos parlements. En tant que président du groupe d'amitié franco-allemand au Bundesrat, je suis très heureux d'être présent parmi vous aujourd'hui.

Aujourd'hui, nous avons non seulement échangé des positions politiques, mais également envoyé un symbole. Nous nous sommes écoutés attentivement, en particulier sur nos situations politiques intérieures. La coopération entre le Sénat et le Bundesrat est très fructueuse.

Cela fait un an que je suis ministre-président du Bundesland de la Sarre, lequel est marqué par l'amitié franco-allemande et par la coopération. Les Sarrois ont été français et allemands au cours de leur histoire et ont donc un pied de chaque côté du Rhin. Nous savons ce que nous devons à la relation franco-allemande et à sa bonne qualité. Il est très important pour nous que cette amitié se développe.

Le groupe d'amitié France-Allemagne porte cette amitié de manière toute particulière, certains de ses membres étant bilingues ou ayant des relations personnelles avec l'Allemagne. Il a joué un rôle important dans la déclaration interparlementaire qui a été signée ce matin.

Je suis convaincu que le traité d'Aix-la-Chapelle permettra de moderniser le traité de l'Élysée. Sa mise en oeuvre sera possible si nous continuons de nous écouter comme nous l'avons fait et si nous mettons en oeuvre des projets concrets. Ce traité donnera un nouvel élan à la relation franco-allemande, je suis fier d'y contribuer.

En tant qu'ancien président de la Conférence des ministres-présidents allemands, j'ai participé à l'élaboration du traité d'Aix-la-Chapelle, en particulier sur la question des régions transfrontalières, lesquelles constituent chacune une Europe en miniature. Ce que nous arrivons à faire à cet échelon nous confère une immunité vis-à-vis des tendances nationalistes et populistes qui se développement malheureusement à l'approche des élections européennes.

Pour la région frontalière que nous sommes, il est très important de faire avancer les choses dans les domaines d'avenir pour l'Europe que sont la numérisation, la sécurité informatique et l'intelligence artificielle, les enjeux étant cruciaux. Sur ces questions, nous pouvons capitaliser sur la coopération entre les régions frontalières, alors que nous subissons la pression de la mondialisation, de la Chine et des États-Unis. La coopération doit progresser, par exemple entre les universités.

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