L'accord qui a été signé aujourd'hui peut être considéré comme la fin d'un processus ou le début d'un autre. J'ai été heureux, en écoutant les discours, de constater que tout le monde pense qu'il s'agit d'un nouveau départ.
La question aujourd'hui est de déterminer les espaces de coopération entre le Sénat et le Bundesrat. Des comités assurent le suivi d'un certain nombre d'initiatives, qui sont toutefois assez cloisonnées : coopération transfrontalière, Erasmus, etc. Peut-être pourrions-nous mettre en place un groupe de travail entre le Sénat et le Bundesrat sur le développement de la numérisation et de l'intelligence artificielle, sujet ressortant de la compétence des Länder ? Il est important d'adopter un positionnement commun. Même si nous sommes d'accord sur de nombreux sujets, nous avons des approches et des compréhensions différentes. Si une position européenne devait être adoptée face à la Chine et aux États-Unis, elle devrait principalement être portée par la France et l'Allemagne. Ce groupe de travail pourrait porter la position du Sénat et du Bundesrat. Il s'agit de mettre en oeuvre concrètement l'accord que nous avons signé aujourd'hui, dans un domaine crucial pour l'avenir.