Intervention de Jean Bizet

Commission des affaires européennes — Réunion du 19 mars 2019 à 15h00
Institutions européennes — Réunion conjointe avec une délégation du bundesrat de la république fédérale d'allemagne en présence du groupe interparlementaire d'amitié france-allemagne

Photo de Jean BizetJean Bizet, président :

Deux grands thèmes se dégagent de nos discussions ce matin et cet après-midi : le numérique et l'intelligence artificielle, ainsi que le projet Erasmus +. Peut-être pourrions-nous en effet réfléchir à la création d'un groupe de travail, effectuer quelques déplacements et visiter certains centres en Allemagne, notamment l'université technique de Dortmund ? Il s'agirait d'étudier comment un centre de recherche franco-allemand pourrait être mis en oeuvre plus rapidement.

Un État seul ne peut relever les défis auxquels nous faisons face. Le couple franco-allemand est essentiel. L'Europe arrive à peine, dans un cadre financier pluriannuel, à consacrer 1,5 milliard d'euros à ces questions, quand les sommes dépensées ailleurs sont de l'ordre de 20 à 30 milliards de dollars par an. Nous devrons probablement avoir recours à des partenariats public-privé ou à de nouvelles formes de mobilisation financière, car nous n'avons pas la même puissance de feu, malheureusement, que les Américains ou les Chinois. Nous pourrions approfondir ce sujet lors de notre rencontre au Mont-Saint-Michel, qui pourrait intervenir à la fin du mois d'octobre prochain.

Je ne vous cache pas que votre ambassadeur, M. Meyer-Landrut, nous invite également à travailler sur le numérique et l'intelligence artificielle, qui sont les industries de demain. Je dois dire qu'il est très apprécié et très écouté sur la place de Paris. Il parle peu, mais à bon escient.

Enfin, j'évoquerai Erasmus +. On connaît l'excellence de l'Allemagne en matière de formation. La France a toujours essayé de la copier, sans y parvenir. Or les chambres de commerce et d'industrie de nos régions sont demandeuses d'une nouvelle approche en matière d'apprentissage.

Il est vrai que le moteur franco-allemand fonctionne moins bien aujourd'hui. Nous pourrions le relancer en nous investissant sur ces questions.

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