La réponse qui m’est faite paraît certes de bon sens ; mais ce qui est en jeu, en réalité, c’est une commune que vous connaissez bien, madame la ministre : la Ville de Paris. Si Île-de-France Mobilités ne souhaite pas prendre en charge le covoiturage, ce service fait partie de ceux pour lesquels l’intervention de la Ville de Paris se justifie, au vu de la taille de cette commune.
Notre amendement n’a d’ailleurs pas pour objet d’exposer Île-de-France Mobilités à une concurrence. Il s’agirait de s’y substituer, avec son accord, au cas où elle n’estimerait pas nécessaire d’agir sur une échelle plus large.
La même question se pose, par exemple, pour les cars de tourisme, qui, en réalité, ne concernent que le territoire de la Ville de Paris. Le covoiturage peut donc tout à fait s’entendre à l’échelle de la commune.