Cet amendement, comme le précédent qui émanait du groupe LaREM, et comme les suivants, vise à inscrire clairement dans la loi l’interdiction de la vente des véhicules thermiques à l’horizon de 2040. Cette inscription est parfaitement cohérente avec l’objet de ce projet de loi, qui privilégie les mobilités alternatives. Elle est indispensable alors que la prochaine loi générale sur l’organisation des transports risque de se faire attendre vingt ou trente ans.
Cette mesure est demandée par toutes les ONG environnementales et par nombre de nos concitoyens, qui se sont exprimés lors du grand débat ou qui participent chaque semaine, chaque mois aux marches pour le climat.
Il faut en finir avec les véhicules thermiques pour les deux raisons fondamentales que nous avons déjà évoquées à plusieurs reprises. L’Irlande, la Suède, les Pays-Bas et le Danemark l’ont déjà fait ; la France doit embrayer et montrer l’exemple.
C’est rendre service à nos constructeurs que de leur fixer un cap clair. C’est favoriser l’innovation et s’assurer que nos fleurons industriels, pleinement tournés vers l’avenir, auront un temps d’avance sur la concurrence. C’est aussi limiter la dépendance énergétique de la France et rééquilibrer notre balance commerciale, plombée par nos achats d’hydrocarbures.
Tel est le sens de cet amendement.