Cet amendement vise tout d’abord à inscrire dans la loi l’objectif de la fin de la vente des véhicules neufs diesel et essence à l’horizon de 2040. En effet, il est temps de prendre des engagements forts : n’est-ce pas la philosophie même de cette loi ? Franchissons le pas !
Il s’agit de favoriser le remplacement progressif de la flotte de véhicules diesel et essence par des véhicules à faibles émissions, car le but, ne l’oublions pas, est de répondre aux problématiques de pollutions de l’air et de leurs dramatiques conséquences tant sanitaires qu’environnementales.
Il est nécessaire d’être dans la clarté et d’avoir une vision de l’avenir proche pour enclencher la transformation de la société propre à remédier à ces problèmes, dont, à lui seul, le réchauffement climatique est le plus emblématique.
En France, le nombre d’immatriculations de véhicules électriques, s’il a augmenté, reste dérisoire par rapport au nombre total d’immatriculations. Si l’on se réfère à la part des véhicules électriques ou hybrides rechargeables dans le total des ventes en 2018, les 2, 1 % de la France font pâle figure, loin derrière nos partenaires européens comme la Norvège, la Suède, les Pays-Bas, le Portugal. Je me permets de rappeler que la Norvège s’est fixé comme objectif d’interdire la commercialisation de véhicules équipés de moteurs à combustion dès 2025.