Une remarque. Dans les exposés de plusieurs collègues scientifiques, la question de la comparaison internationale est revenue, avec cette idée en filigrane que la procédure ZRR est sensiblement plus dure, plus lourde, plus centralisée, que ce qui se pratique à l'étranger, y compris dans des pays comme le Royaume-Uni ou les États-Unis, qui ne passent pas pour naïfs en matière de sécurité.
En revanche, autant du côté des institutions, j'ai entendu parler de coopération internationale dans la détection de problèmes, autant je n'ai pas entendu évoquer de coopération dans la coordination des règles de sécurité. On imagine qu'elles devraient aussi être liées. Par exemple, si un individu suspect cherchant à s'introduire dans une ZRR est détecté dans un pays, il pourrait sembler normal que les autres pays en soient informés. Une certaine homogénéisation des procédures de sécurité entre pays apparaîtrait naturelle, afin de ne pas perdre en attractivité et en souplesse les uns par rapport aux autres dans la compétition économique et scientifique.