Dans le domaine des mathématiques, aux États-Unis, en Grande-Bretagne et dans d'autres pays que je connais bien, il n'y a pas du tout ce genre de contrôles. D'ailleurs, les collègues qui viennent nous rendre visite, américains ou autres, sont parfois un peu surpris de l'esprit un peu tatillon des procédures françaises pour les accueillir, parfois temporairement. Il faut faire attention à ce que la lourdeur, et parfois la lenteur des procédures, ne nuisent pas à l'attractivité des mathématiques en France. Nous sommes au plus haut niveau international. Il faut absolument maintenir l'attractivité et la place des mathématiques françaises dans le monde.
Pour rebondir sur ce qu'a dit M. Inglebert, ce n'est pas la politique de la chaise vide que veulent pratiquer les mathématiciens. Ils ont pratiqué la politique assis sur la chaise pendant un certain temps, jusqu'à ce que le désaccord soit acté entre les deux services. Il y a une volonté peut-être de reprendre un dialogue, il y a d'autres propositions, on veut les entendre, et l'on verra bien ce qui se passera.