Intervention de Jean-Marie Bockel

Réunion du 3 avril 2019 à 21h45
Collectivité européenne d'alsace — Article 1er

Photo de Jean-Marie BockelJean-Marie Bockel :

La fine dialectique d’André Reichardt, non dénuée d’humour, tout comme le propos de notre excellent collègue Loïc Hervé, dans un sens différent, me confortent dans mon intention de voter, comme nombre d’entre nous, l’amendement de François Grosdidier.

Mais là n’est pas mon propos. J’ai le sentiment que nous sommes plus ou moins sur une ligne de crête. Prenons garde, car il existe un risque – qu’on ne prendra pas, apparemment – de s’engager dans une démarche fermée, exclusivement alsacienne, sans capacité de s’ouvrir à des expérimentations que d’aucuns souhaitent. Il existe un autre risque, c’est que ce texte, amendement après amendement, devienne un texte attrape-tout et perde tout sens.

Quelque chose de très juste a été dit sur la dimension d’expérimentation : on sent bien que c’est à la fois une démarche propre et une démarche pionnière. Là, je rejoins le propos de Mme la ministre quand elle rappelle le travail qui a été mené en amont. Cela a été dit à plusieurs reprises, ce texte ne vient pas de nulle part, il est le fruit d’une négociation, d’une démarche, ce qui lui confère sa crédibilité, y compris dans cette démarche pionnière d’expérimentation à venir.

Je le répète, tout en votant cet amendement, faisons attention aux arrière-pensées, au demeurant très légitimes, qui sous-tendent un certain nombre d’amendements, présents ou à venir, qui n’ont pas toujours fait l’objet de négociations aussi avancées que le travail préparatoire qui a abouti à ce projet de loi.

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