La notion d’échange, qui suppose que des enseignants partent et reviennent, me questionne, dans la mesure où nous manquons déjà d’enseignants.
J’en appelle au Gouvernement, particulièrement au ministre de l’éducation nationale : la rectrice de Strasbourg n’a pas assez d’enseignants à mettre en face des élèves ; dans ces conditions, il est impossible de prévoir un enseignement complémentaire.
Le master 2 de l’université de Strasbourg ne compte que vingt-cinq étudiants. Si tous se destinaient à l’enseignement, ce qui ne sera pas le cas, le recteur ne parviendrait même pas à compenser les départs d’enseignants actuellement en activité. Il importe que l’éducation nationale fasse un effort pour attirer de nouveaux étudiants vers la langue allemande. La politique de l’anglais pour tous, c’est bien, mais cela n’arrange rien dans notre territoire.
Mon intervention est un appel, en même temps qu’une interrogation sur l’échange d’enseignants.
Pour ne pas contrarier Jacques Bigot, je m’abstiendrai.