Ceux qui ont besoin le plus de ces nouvelles technologies sont les territoires ruraux, c'est-à-dire ceux qui sont actuellement les plus mal desservis. Or, on constate encore qu'un opérateur peut dresser un pylône à côté de celui d'un autre opérateur pour la 4G, tandis que d'autres pays, comme l'Espagne, ont opté pour le nomadisme, c'est-à-dire l'optimisation des investissements pour obtenir une bonne desserte de leur territoire. Je pense que nous n'avons pas été très bons et qu'au minimum pour la 5G, une répartition des fréquences s'impose ! Nous sommes dans cette contradiction : alors qu'une partie du territoire est convenablement desservie par l'ensemble des opérateurs, d'autres ne le sont pas du tout ! L'Arcep doit faire des propositions et demander aux opérateurs une optimisation technologique, faute de laquelle la situation ne s'améliorera pas. Des opérateurs publics installent encore de la 3G, alors qu'ils pourraient faire l'effort d'installer de la 4G dans certains territoires ruraux qui n'ont rien au bout de leur fil !