Intervention de Ladislas Poniatowski

Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées — Réunion du 3 avril 2019 à 9h00
Relations transatlantiques et architecture de sécurité en europe à l'occasion des 70 ans de l'otan — Audition conjointe de Mme Alice Guitton directrice générale des relations internationales et de la stratégie dgris - ministère des armées et M. Nicolas Roche directeur de la direction des affaires stratégiques de sécurité et du désarmement das - ministère de l'europe et des affaires étrangères

Photo de Ladislas PoniatowskiLadislas Poniatowski :

Vous n'avez pas tout à fait répondu à la question du Président sur les contributions. On sait que l'engagement d'atteindre 2 % du PIB d'ici 2024 pour l'ensemble des pays de l'OTAN ne sera pas tenu par beaucoup de pays, notamment l'Allemagne et l'Espagne. Ma question concerne l'Allemagne. Heureusement, soit dit en passant, qu'elle n'atteindra pas cet objectif car elle posséderait alors la plus grosse armée en Europe et cela créerait un déséquilibre. Je m'interroge sur le veto récent de la Chancelière Merkel sur les exportations d'armements vers l'Arabie Saoudite. Vous avez pudiquement utilisé le terme de contrôle des exportations car il ne faut pas se fâcher avec l'Allemagne. Personnellement, je considère que cela remet en cause nos projets bilatéraux d'avion et de char du futur. On ne peut pas se permettre de se lancer dans un partenariat, au demeurant un bon partenariat, si notre partenaire s'autorise ensuite à nous interdire l'exportation de nos armes. Il s'agit d'un contrat tronqué. Je dis non au veto de Mme Merkel.

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