La décision de bascule du CICE en allégements de charges était exceptionnelle et reconnue comme telle par la Commission européenne. Si l’on retire son coût, le déficit public réel en 2019 sera de 2, 3 %, inférieur aux 3 % de la règle européenne. Nous visons un déficit de 2 % en 2020 et de 1, 2 % à la fin du quinquennat, en 2022.
Sur la dette, je rappelle que, si des marges de manœuvre supplémentaires apparaissaient, notamment en raison d’une croissance plus forte que prévu, elles devraient être consacrées en priorité au désendettement de l’État.
Sur les dépenses publiques, nous maintenons notre objectif : diminution de 3 points du ratio de dépense publique sur le quinquennat. En 2019, nous l’aurons déjà baissé d’1 point.
S’agissant des impôts, cela a été dit par quasiment tous les intervenants, les Français ont été victimes d’un véritable matraquage fiscal au cours des dix dernières années.