J’étais élu local et je le suis toujours. Si j’avais été parlementaire, je n’aurais pas voté ce texte. Je suis constant, déclarations dans la presse quotidienne régionale normande à l’appui !
Monsieur Artano, je vous remercie de votre intervention, d’autant que vous êtes élu de Saint-Pierre-et-Miquelon, territoire qui n’est pas forcément directement concerné par le fonctionnement de l’intercommunalité.
Vous avez rappelé le rôle et l’importance de l’intercommunalité, comme je le disais dans mon propos liminaire. Il ne faut pas tomber dans un excès qui consisterait aujourd’hui à taper sur l’intercommunalité, parce que, je viens de le souligner, certains investissements et certains projets de territoire ont pu résulter de bonnes mutualisations. Je pense aux maisons de services au public, qui vont désormais s’appeler maisons France service selon les annonces du Président de la République.
Dans certains territoires ruraux, heureusement que l’intercommunalité a fait son apparition, sinon de telles mutualisations n’auraient pas pu avoir lieu !
Je le redis, les situations sont très disparates selon les territoires – vous l’avez rappelé, et je vous en remercie.
Madame Gatel, je vous ai répondu : pragmatisme et stratégie des petits pas versus grand soir.
Madame Lavarde, sur l’organisation institutionnelle de l’Île-de-France, vous avez raison de porter à ma connaissance les problèmes soulevés en cas de démission, car je ne les avais pas diagnostiqués.
Comme je vous l’avais dit lors de la discussion du projet de loi de finances, il nous faut rouvrir cette question globale de l’organisation territoriale en Île-de-France et au sein de la métropole du Grand Paris. La situation n’est pas évidente. D’ailleurs, l’État n’est pas le seul fautif dans l’affaire.
Si le président du conseil départemental des Hauts-de-Seine, le président du conseil départemental des Yvelines, la maire de Paris, la présidente du conseil régional d’Île-de-France – autant de personnalités légitimes élues, voire réélues depuis longtemps –, sans compter évidemment le président de la métropole étaient capables de dessiner un projet commun, la tâche de l’État serait plus facile.