Le meilleur des moyens de ne pas gâcher ces succès tourquennois est de garantir une forme de stabilité. Vous l’avez dit vous-même en citant tout ce qui a fonctionné, sans d’ailleurs pointer du doigt de difficulté particulière – il y en a sûrement eu dans l’art d’exécution. Mais, globalement, qu’est-ce qui pourrait tuer ces beaux succès tourquennois voulus, imaginés et produits par Gérald Darmanin, avec Didier Droart, auquel nous rendons hommage, et Jean-Marie Vuylsteker, ou contribuer à ce qu’ils ne se reproduisent pas ? Il faut bien évidemment garantir une stabilité dans les mois et les années qui viennent.
Lorsqu’un entrepreneur décide de confier de l’argent à une collectivité territoriale pour une opération de rénovation, pour un projet culturel, il entend que l’environnement normatif, législatif, réglementaire et, surtout, essentiellement, fiscal ne change pas. Or tel était, me semble-t-il, l’engagement du Gouvernement dans le cadre du projet de loi de finances. C’est ce que Gérald Darmanin avait indiqué ici et c’est que Franck Riester, ministre de la culture, qui nous rejoint dans cet hémicycle, avait également annoncé.