Monsieur Delcamp, vous avez évoqué les estimations américaines du coût global du risque cyber. Dans quelle mesure ces évaluations sont-elles fiables ? Il semblerait qu'une réflexion soit en cours sur la nécessité de ré-humaniser une partie du traitement de l'information pour prévenir les attaques. Quel segment de la chaîne d'informations pourrait-il être concerné ? La tâche semble difficile à mettre en oeuvre au regard de la quantité élevée d'informations à traiter, en particulier dans le domaine bancaire et assurantiel.
Par ailleurs, les collectivités territoriales font en effet face à des risques considérables en matière de cyber sécurité. Le coût de ces attaques pourrait être très élevé, le pire est malheureusement à craindre.
Enfin, la question du vote électronique reste d'actualité. Au regard des risques évoqués, le risque financier serait certes important, mais le risque politique le serait d'autant plus.