D'une manière plus générale, on peut prendre un certain nombre de mesures de protection mais je pense qu'il faut surtout penser à sécuriser les outils numériques eux-mêmes. Par contre, il peut être utile de recourir à certains dispositifs « archaïques » pour assurer la sécurité de systèmes critiques. Dans le monde de la défense par exemple, des stratégies de ce type sont mises en oeuvre.
S'agissant des « faux-sites » ou des « faux-mails », je pense que la question majeure tient à l'information des personnes. Le rôle des institutions, comme les banques, est déterminant. Certes, cette approche demeure fragile mais elle est absolument nécessaire. On doit, aussi, mettre en oeuvre des moyens de détection mais c'est, malheureusement, sans fin.